A l’instar de l’année dernière, j’ai pu trouver un moment pour passer faire un tour au salon de la photo qui se tient du 15 au 19 Octobre 2009 (il vous reste encore deux jours donc).
Et comme l’année dernière, je vous livre mon ressenti de retour de cette grand messe de la photo.
Précisons d’entrée que cette année, mes ambitions ainsi que le temps (et la quantité de salive) dont je disposais étaient réduits. J’ai donc fait à l’essentiel et j’ai peut-être bien fait d’ailleurs
L’idée de se rendre à un tel salon le samedi en début d’après-midi n’est certainement pas la meilleure que j’ai eue, mais à vrai dire, je n’ai pas eu la possibilité de m’organiser autrement. Toujours est-il qu’à l’arrivée au parc des expos, un certain engorgement à l’entrée du salon vous met déjà dans l’ambiance: chaud bouillant – littéralement.
Et là je dois dire que j’ai retrouvé avec déléctation les mêmes kékés que l’an dernier avec leur gros appareils et pour certains des objos énormes qui valent une fortune et qui servent à quoi ? Sûrement pas à montrer qu’ils ont la plus grosse 8-). Mais attention, les amateurs aussi se sentent obligés de venir enbandouillés de leurs plus modestes objets fétiches. Un peu comme des groupies se faisant dédicacer l’appareil par le Salon.
Pour ma part, mes deux appareils sont restés sagement au fond de mon sac à dos, sauf lorsqu’il a s’agit de tester des objectifs. Bref, revenons à ma visite.
Je l’ai dit, j’avais peu de temps à consacrer à ma visite; 1h30-2h max. Il faut donc faire vite. Je me rends sur le stand Epson où je souhaite tester une impression semi-pro en noir et blanc et A3. En effet, je pense être arrivé au bout de ce que je peux tirer de ma R285 et souhaite vérifier l’intérêt d’une machine plus « pro ». D’autant que l’an dernier, j’avais été assez frustré de ne pas pouvoir tester un tirage, en fait j’ai pris ça comme un défi personnel de réussir à repartir avec un tirage.
Mais cette fois-ci, j’ai tout prévu. Muni de quelques fichiers N&B haute résolution (si si avec 10mp ) préparés à l’avance, je me dirige résolument vers le stand de la R2880 et regarde le rituel « tendre sa carte mémoire – faire imprimer le fichier – blabla avec le représentant Epson » que je reproduis rapidement. Ca doit être le métier qui rentre, j’ai eu mon tour dans le quart d’heure.
L’impression de ma moitié prise en studio homemade en A3 mat est superbe. A part un léger moutonnement des noirs profonds sous certains angles de vue que je dois vérifier sur le fichier, le résultat est de haute qualité. J’ai pu discuter avec le monsieur de façon somme toute assez sympatique sur les possibilités d’une telle machine, le baryté etc… Il m’a un peu regardé de travers quand je lui ai sorti le couple baryté + R285, mais je crois qu’il ne sait pas ce dont je suis capable
En tout cas un moment finalement plutôt agréable.
Sur ses conseils, j’ai pris soin de pas toucher le tirage car un tirage sur papier mat est beaucoup plus fragile qu’un tirage sur papier brillant; gare aux traces de doigt et aux rayures.
Je me rends alors non sans mal sur le stand des objectifs Nikon car je souhaite tester le nouveau 10-24mm et le 85mm f/1.8 (oui, je suis modeste). Je me place sur le côté du comptoir en attendant mon tour et pose sur ledit comptoir mon tirage pour ne pas l’abîmer. Et là, combien de crétins qui se sentent obligé de venir palper le tirage, comme s’il s’agissait d’un tirage de démonstration – car c’est bien connu, on tire des photos chez Nikon. Nan mais franchement les gens sont sans gêne, j’ai du en dégager une demi-douzaine en autant de minutes. Et puis c’est sur, la photo c’est avec les doigts (gras et sales) que ça se passe, pas avec les yeux
Dans l’attente, certains engagent la conversation et me posent des questions sur les objectifs qu’ils devraient choisir…
Mon tour arrive finalement. Je demande à tester en premier le 10-24mm qui semble très prometteur. Et bien surprise, à 10mm, j’avais la même impression qu’à 18mm. Je crois qu’un tel espace n’est pas fait pour tester le grand angle. Je m’en rends compte en cadrant ma photo, qui pour le coup présentait une belle déformation de perspective. Je me rappelle que lorsque j’avais testé le 16-85 à l’époque, il ne m’avait pas emballé, et pourtant il quitte rarement mon fortix aujourd’hui.
Je demande ensuite le 85mm f/1.8: le but est de tester cet objectif sur mon appareil et de vérifier la facilité de mise au point en map manuelle, car c’est la focale fixe qui m’intéresse depuis longtemps. Là, il ne faudra pas 2 prises de vue pour confirmer ce que je pensais – magnifique. Je ne tiens pas à rentrer dans les bastons geekesques 1.8 vs 1.4 pour la forme du bokeh, le flare, bla bla, je m’en fous, j’apprécie les choses simples, modestes et efficaces. Bref, je suis ravi car il correspond vraiment à ce que j’en pensais.
Sur ces entrefaites et le temps de tourner un peu, mais vraiment un tout petit peu, mon temps imparti est écoulé, j’ai d’autres rendez-vous à l’autre bout de la capitale et je me prépare à un autre rdv très chaud, le métro (et gare à qui touche à mon tirage!).
Des pinups, des conférences et des autres stands, je n’aurais vu que très peu de choses. J’aurais aimé passer un peu de temps chez les bagagistes et les papieristes, mais bon, mes objectifs initiaux sont remplis et les dégâts collatéraux limités, alors finalement cette visite édition 2009 est plutôt réussie.