La roue chromatique est une représentation des couleurs en forme de disque, qui permet très simplement et visuellement de se repérer dans l’espace des couleurs.
C’est un outil bien connu des artistes et autres gens d’images, mais moins répandu chez le grand public. En tout cas j’avoue que moi, même si je l’avais déjà bien vu dans nombre de logiciels, j’en ignorais l’usage.
Ainsi pour nous photographes, l’usage de cette roue nous permet de bien coordonner nos couleurs lors de retouche. Concrètement, la roue présente les trois couleurs primaires, équidistante de 120°. Les couleurs secondaires sont situées de part et d’autres des primaires et également espacées de 120°. Les couleurs complémentaires sont elles diamétralement opposées, ie opposées de 180°.
La roue chromatique permet enfin de traiter la couleur en fonction de sa teinte, de sa luminosité et de sa saturation.
Ainsi pour une couleur donnée, on pourra facilement trouver quelles couleurs ou quelles dominantes vont s’accorder pour donner une image colorimétriquement équilibrée. De surcroit, il existe plusieurs façons d’associer les couleurs, par deux, trois ou quatre, en adjacent, complémentaire ou opposé. Et de très nombreuses possibilités d’accorder les couleurs au sein de nos images.
Avouez qu’il existe encore plus de possibilités de mal accorder les couleurs !
J’ai opté pour ma part pour cette roue là trouvée chez Amazon, vous la retrouvez aussi sur ma boutique photo en ligne.
Restant malgré tout un peu geek dans l’âme, j’utilise également des versions électroniques de cet outil. Ainsi sur mon smartphone ou tablette Android, j’utilise l’application Colour Wheel. Très pratique et portable, elle permet d’avoir directement les codes couleurs hexadécimaux à intégrer. De surcroit, elle gère les différents schémas d’associations de couleurs.
Enfin en cherchant un outil similaire sur le web, je suis tombé sur le site Kuler d’Adobe, qui est exactement ça. Avec en plus la possibilité de créer ou chercher des thèmes, ie des associations de couleurs pur l’infographie.
Je pense que cela démontre l’utilité de ce genre d’outil. De mon côté, il est clair que je vais m’y référer de façon plus systématique, à la fois pour mes retouches photos mais aussi pour mes logiciels. Histoire de ne pas réinventer la roue … 😉